Aethusa cynapium : pour les troubles digestifs des nourrissons

digestifs des nourrissons
Les remèdes très nombreux homéopathiques ont des origines multiples (minérales, chimiques, animales, végétales). Aethusa cynapium est une souche préparée à partir de petite ciguë, une plante de la famille des Apiacées. Ce végétal commun dans les jardins ressemble au persil et au cerfeuil. La teinture-mère est produite avec la plante entière récoltée après floraison.
L’ingestion de cette plante provoque des troubles digestifs et des symptômes neurologiques en raison de la toxicité d’un alcaloïde, la conine, qui agit sur le système nerveux. Cependant, plusieurs fois diluée et dynamisée pour supprimer les effets toxiques, la souche homéopathique permet de traiter les troubles digestifs des enfants.
Dans quels cas prescrire ce remède ?
Les indications thérapeutiques sont
- la gastro-entérite du nourrisson : diarrhée, coliques, vomissements violents, agitation ou au contraire prostration, refus de prendre le biberon peuvent se manifester avec ces malaises digestifs.
- la régurgitation.
Comment utiliser Aethusa cynapium ?
Aethusa cynapium est disponible sous forme de granules et de doses globules.
Lorsqu’ils sont fabriqués avec un excipient de lactose, ils peuvent être inadaptés aux nourrissons présentant une très forte intolérance au lactose. Pour pallier ce problème, on peut recourir à des granules et globules formulés à base de cellulose, un excipient végétal.
Quelques exemples de posologies usuelles pour :
- gastro-entérite du nourrisson : 1 granule, 5 CH, 3 fois par jour, dissoute dans un peu d’eau. Une consultation médicale est indispensable au plus vite. L’enfant peut se déhydrater.
- intolérance au lait : 2 granules, 5 CH, 2 à 3 fois par jour à dissoudre dans un peu d’eau.
- régurgitation : 2 granules, 5 CH, diluées dans chaque biberon.
Toujours solliciter l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.
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