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Médecine douceGuide des plantes médicinales

Vertus et utilisation du lamier blanc

Aline Legrand

Le lamier blanc est une plante médicinale originaire de d’Europe et d’Asie occidentale. Elle appartient à la famille des Lamiacées et porte le nom scientifique Lamium album. Toutefois, pour le plus grand nombre, elle se nomme ortie blanche, gant blanc, pied de poule ou ortie morte. Elle ressemble en effet à l’ortie, pousse souvent dans les mêmes endroits, mais ne pique pas. Quels sont ses usages en phytothérapie ?

Que contient le lamier blanc ?

Ses feuilles et ses fleurs contiennent

  • des glycosides de type iridoïdes, phénylpropanoïdes, terpénoïdes : diverses propriétés biliaires, hépatoprotectrices, antioxydantes, anti-inflammatoires,
  • des glycosides phénoliques : des tannins aux effets astringents, hémostatiques, anti-inflammatoires, antimicrobiens et antioxydants,
  • des polysaccharides : des mucilages émollients et adoucissants, bénéfiques à la santé cardiovasculaires et légèrement laxatifs,
  • de nombreux flavonoïdes : aux multiples propriétés potentielles (antioxydantes, anti-inflammatoires, cardio et neuro protectrices, régulatrices du système immunitaire, etc.),
  • des acides phénoliques : comme l’acide gallique, antioxydant, potentiel anti-tumoral, antibactérien,
  • des saponosides triterpéniques : mucolytiques, expectorants, parfois immunomodulants,
  • une huile essentielle : moins connue en phytothérapie (relaxante).

Quand utiliser le lamier blanc ?

  • diminuer l’inflammation voies respiratoires : toux grasse, aide à fluidifier et évacuer les sécrétions bronchiques,
  • apaiser des troubles gynécologiques : pertes blanches, règles douloureuses et abondantes,
  • soulager des problèmes digestifs : diarrhées, ballonnements,
  • éliminer l’eau et les toxines : diurétique, troubles hépatobiliaires, rétention d’eau, goutte (élimination de l’acide urique),
  • apaiser les irritations cutanées : brûlure superficielle, séborrhée, eczéma, démangeaisons cuir chevelu produisant des pellicules,
  • cicatriser : ulcères, varices, hémorroïdes.

Sous quelles formes l’utiliser en phytothérapie ?

  • tisane : infuser 2 cuillères à café de plante séchée dans une tasse d’eau, 3 à 4 tasses par jour.
  • décoction : faire bouillir 15 minutes 30 g de plante dans un litre d’eau, infuser 10 minutes, filtrer et appliquer localement ou boire 3 à 4 tasses par jour.
  • gélule : 1 gélule avant chaque repas, 3 gélules par jour.

Faut-il prendre des précautions avant usage ?

Cette plante est considérée comme non toxique et est tout à fait comestible.
Elle ne présente ni contre-indication, ni effet secondaire, ou d’interaction médicamenteuse.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques.
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