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Santé

Mourir dans son sommeil : risques et signes que cela pourrait vous arriver

Les décès par arrêt cardiaque durant le sommeil est la cause la plus fréquente. Les signes peuvent être des douleurs à la poitrine et de la transpiration. Quels sont les autres raisons ?

L’insuffisance cardiaque congestive, les accidents vasculaires cérébraux ou les maladies terminales, comme l’insuffisance pulmonaire, augmentent le risque de décès durant le sommeil. Les crises d’épilepsie, les overdoses de drogue ou l’intoxication au monoxyde de carbone peuvent aussi entraîner la mort nocturne, souvent sans avertissement. Certaines conditions sous-jacentes, telle que apnée du sommeil, peuvent augmenter le risque de mourir dans son sommeil. Les décès dus au diabète, un syndrome de mort subite nocturne, peuvent être provoqués par un faible taux de sucre dans le sang pendant la nuit, particulièrement chez les gens plus jeunes atteints de diabète de type 1.

Pour limiter ces risques, il est essentiel d’adopter de bonnes habitudes de vie et de suivre des conseils pour mieux dormir. Partagez avec un médecin vos questions sur les risques de décès durant le sommeil et, dès à présent, prenez connaissance de la plupart des raisons. Il est aussi important de s’informer sur le lien entre alimentation, notamment alimentation et sommeil sain, et qualité du sommeil, car certains troubles du sommeil peuvent avoir des conséquences inattendues sur la santé globale.

Quelles sont les causes cardiaque de mourir dans son sommeil ?

L’arrêt cardiaque survient lorsque le cœur s’arrête de battre. Sans secours médical immédiat, la mort peut survenir en quelques minutes.

C’est la raison la plus courante de décès pendant le sommeil. Environ un quart d’entre eux se produisent entre 22 h et 6 h du matin.

Le risque de décès est plus élevé pendant le sommeil parce que l’intervention des urgences est généralement trop tardive.

Une crise cardiaque, une arythmie cardiaque, une insuffisance cardiaque congestive et un accident vasculaire cérébral peuvent tous entraîner un arrêt cardiaque soudain.

Infarctus ou crise cardiaque

La crise cardiaque survient lorsqu’un vaisseau sanguin qui alimente le muscle cardiaque est obstrué : le tissu vascularisé est endommagé ou meurt. Les signes avertisseurs sont :

  • une douleur thoracique,
  • un inconfort qui se propage vers la mâchoire, l’épaule, le cou,
  • Ces sujets peuvent également vous intéresser:
  • la transpiration,
  • un essoufflement,
  • des nausées.

Les infarctus du myocarde peuvent être autant des événements mineurs qu’un blocage fatal de la circulation du sang entraînant l’arrêt du cœur et la mort. Une crise cardiaque massive peut réduire le flux sanguin vers la partie du cerveau qui contrôle la respiration, provoquant son arrêt.

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Arythmie

La pression nécessaire pour déclencher le muscle cardiaque de manière synchronisée peut être perturbée. Les contractions peuvent devenir irrégulières, trop rapides ou trop lentes, et l’efficacité du pompage amoindrie.

L’arythmie fait partie des causes fréquentes de décès durant le sommeil. L’asystolie est une insuffisance ou une absence de contractions cardiaques. La fibrillation ou le flutter auriculaires sont deux arythmies qui peuvent nuire à la fonction cardiaque.

Les rythmes ventriculaires, comme la tachycardie ventriculaire, peuvent aussi être mortels. Les troubles qui affectent le schéma électrique risquent aussi de provoquer un dérèglement cardiaque fatal.

D’autres arythmies cardiaques telles que le syndrome du QT long (SQTS), ont été associées à des cas de mort nocturne soudaine inexpliquée. Les chercheurs ont identifié une mutation génétique commune. Ils continuent d’étudier les raisons génétiques potentielles de ces décès, qui surviennent souvent chez les jeunes hommes.

Insuffisance cardiaque congestive

L’insuffisance cardiaque congestive peut conduire progressivement à une défaillance cardiaque et, dans les cas graves, à un arrêt cardiaque.

L’insuffisance cardiaque du côté gauche atteint rapidement le côté droit du cœur, entraînant une accumulation de liquide dans les poumons et un gonflement des pieds et des jambes, appelé œdème périphérique. Un arrêt respiratoire peut survenir. Si le cœur subit une surcharge de volume, sa capacité à faire circuler le sang peut s’arrêter.

Les signes et symptômes indiquant que l’insuffisance cardiaque congestive approche d’un stade très grave sont :

  • des difficultés à respirer,
  • un œdème dans les jambes, les pieds, le torse,
  • des palpitations, un rythme cardiaque irrégulier,
  • une perte de connaissance,
  • une fatigue intense,
  • des nausées,
  • une perte d’appétit, de poids inattendu,
  • de la toux,
  • une confusion mentale.

AVC

Le cœur peut toucher d’autres systèmes qui dépendent de sa capacité à faire circuler le sang. Un rythme cardiaque irrégulier peut provoquer un caillot qui se déplace vers le cerveau et cause un AVC.  L’hypertension artérielle peut augmenter le risque.

Si un AVC touche le tronc cérébral, la respiration, l’ouverture des yeux, le contrôle musculaire et la conscience peuvent être compromis. Ces accidents vasculaires cérébraux peuvent être mortels et se produire pendant le sommeil.

Insuffisance respiratoire

Lorsque les poumons ne fonctionnent pas correctement, les niveaux d’oxygène diminuent, ceux de dioxyde de carbone augmentent et des changements dangereux peuvent se produire dans l’équilibre acide-base du corps. Si ce déséquilibre devient critique, un arrêt respiratoire peut se produire. Une pression excessive peut s’exercer sur le cœur et provoquer son arrêt progressif.

L’insuffisance respiratoire peut être due à des maladies chroniques qui atteignent les poumons, les voies respiratoires, les muscles ou le système nerveux :

  • maladie pulmonaire obstructive chronique,
  • mucoviscidose,
  • maladies pulmonaires interstitielles,
  • dystrophie musculaire,
  • sclérose latérale amyotrophique,
  • maladie de Charcot,
  • myasthénie grave.

Les troubles congénitaux peuvent affecter la capacité à respirer. Le syndrome de mort subite du nourrisson est une incapacité, sans cause connue, à respirer normalement pendant le sommeil.

À l’approche de la mort, un schéma, appelé respiration de Cheyne-Stokes, caractérisé par des cycles de respirations profondes et rapides, suivies de périodes de respiration peu profonde ou de pauses complètes, est observé. Une respiration agonique (irrégulière) peut également se produire. Ce phénomène survient couramment dans l’insuffisance cardiaque, la consommation de narcotiques et les lésions du tronc cérébral.

Diabète type 1

Un phénomène connu sous le nom de « syndrome de mort subite nocturne » fait référence à des circonstances inexpliquées : environ 5 % des décès liés au diabète sont causés par des facteurs inconnus qui entraînent la mort d’une personne pendant son sommeil.

Ces décès peuvent être causés par une hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang), mais il n’y a pas assez de preuves pour l’expliquer. Les personnes atteintes de diabète de type 1, de moins de 50 ans, sont plus susceptibles d’être victimes du syndrome de la mort subite nocturne.

Même lorsqu’ils sont vigilants pour gérer leur taux de sucre pendant la journée, les patient(e)s du diabète de type 1 ne peuvent pas surveiller leur glycémie pendant leur sommeil. Des convulsions ou la mort peuvent survenir. Le diabète peut également être lié à d’autres maladies qui entraînent la mort nocturne, comme les maladies cardiaques. Pour limiter ce risque, il est conseillé d’adopter de bonnes pratiques, comme suivre des astuces pour mieux dormir et surveiller régulièrement sa santé.

Il est aussi utile de savoir ce que vous subissez sans sommeil pour comprendre l’importance d’un repos suffisant et de qualité.

Intoxication au monoxyde de carbone

Une mauvaise ventilation peut provoquer la mort par asphyxie. L’exposition progressive au monoxyde de carbone va entraîner des vertiges,

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