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Médecine douce

Cigarette : il n’est jamais trop tard pour arrêter!

Hélène Leroy

Arrêter de fumer d’accord, mais il n’est pas toujours facile de se fier à sa seule volonté pour faire face à la tentation ! Plusieurs formules existent pour vous aider à tenir votre résolution. Et vous, que choisiriez-vous ?

Méthode la plus connue et la plus employée, les substituts nicotiniques sont légions en pharmacie. Patchs, inhaleurs, pastilles, chewing-gum ou autres sont d’efficacité comparable, chacun peut choisir la forme qui lui convient le mieux.

Efficaces sur les fumeurs dépendants à la nicotines, ces substituts triplent les chances d’arrêter dans les trois premiers mois, et les doublent sur un an en luttant contre les effets du sevrage. Depuis 2007, le premier mois de traitement est remboursé à hauteur de 50 €.

Des solutions avec contre-indications

Pour ceux qui préfèrent adopter un médicament plus conventionnel, existent aussi plusieurs produits, eux aussi remboursés : Bupropion LP (Zyban) et Varénicline (Champix)sont notamment les plus connus. Si le premier agit sur les récepteurs à la dopamine en supprimant les symptômes du manque, le second agit quant à lui directement sur le cerveau afin que la cigarette ne produise plus de plaisir.

Conseillés pour les gros fumeurs, sur un an, le taux de réussite de ces produits est d’environ 20%. Cependant, les nombreux effets secondaires (dépressions sévères pour le Champix) et contrindications amènent certains médecins à les prescrire le moins possible.

Thérapies comportementales et cognitives remboursées

D’autres personnes font appel aux thérapies cognitives et comportementales (TCC). Un patient multiplie par 2 ses chances d’arrêter de fumer à 6 mois.

Malgré cela, cette méthode, comme les 2 premières, est reconnue par l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé). La TCC se décompose en 10 à 25 séances de 45 minutes où l’on travaille sa motivation à arrêter avec le thérapeute. Elle est elle aussi en partie remboursée, et peut s’associer à l’une des deux premières solutions.

Acupuncture, auriculothérapie ou hypnose, les plus qui peuvent tout changer

Viennent ensuite des formules dont l’efficacité est plus difficilement prouvée à moyen terme : acupuncture, mésothérapie (injections intradermiques), hypnose et auriculopuncture (sous-discipline de l’acupuncture centré sur l’oreille). Le nombre de séance et les résultats varient du tout au tout selon le patient et l’importance de sa consommation au départ. Mais dans la plupart des cas, c’est une aide précieuse qui peut faire pencher la balance.

Choisir le bon moment

Toutes ces méthodes doivent  venir en complément d’une réelle envie d’arrêter de fumer : il est pratiquement inutile, par exemple, de vouloir arrêter lors d’une période de stress importante dans votre travail. Il est aussi nécessaire d’adopter une bonne hygiène de vie : nourriture saine et sport régulier vous empêcheront d’une part de prendre du poids, et d’autre part compenseront les effets de manque dus au sevrage de nicotine.

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