Huile essentielle de poivre noir : mode d’emploi

Le poivre noir ou piper nigrum nommé poivrier commun est une liane vivace originaire d’Inde de la famille des Pipéracées, cultivée aussi à Ceylan, à Madagascar, au Brésil. Cette épice ancestrale de l’ayurvéda est employée à différents stades : le poivre vert est cueilli avant d’être mûr, le blanc est à maturité et le noir sec et oxydé à l’air. Les graines noires séchées, distillées à la vapeur, fournissent une huile essentielle au parfum chaud et épicé aux propriétés multiples. L’usage de l‘huile essentielle de poivre noir en aromathérapie demande quelques précautions. Pour en savoir plus sur les Bienfaits et modes d’utilisation des huiles essentielles, il est utile de consulter des ressources spécialisées.
De quoi se compose-t-elle ?
- monoterpènes : limonène 20 %, alpha et béta-pinène, delta-3-carène myrcène, alpha-phellandrène pour les principaux,
- sesquiterpènes : béta-caryophyllène 20 %, germacrène-D, delta-élémène, par exemple,
- alcools monoterpéniques : linalol, alpha-terpinéol.
Quels sont les usages thérapeutiques de l’huile essentielle de poivre noir ?
Elle est préconisée pour :
- calmer les douleurs : musculaires et articulaires, douleurs dentaires, névralgie,
- améliorer la circulation sanguine et lymphatique : jambes lourdes, varices, œdème,
- apaiser les problèmes ORL : angine, laryngite, bronchite chronique, nez bouché,
- soutenir le système digestif : perte d’appétit, digestion difficile, constipation, dysfonctionnement et insuffisance hépato-pancréatique, ballonnement, flatulences,
- stimuler l’organisme : fatigue physique, nerveuse, sexuelle, préparation musculaire et articulaire au sport.
Quels sont les modes d’utilisation ?
- voie orale : uniquement sur prescription médicale, mélangée à un aliment.
- voie cutanée : diluée dans une huile végétale, en massage des zones du corps concernées ou avec un dispersant dans un bain aromatique.
- voie respiratoire : diffusion et inhalation sèche.
Quelles précautions prendre pour une meilleure utilisation ?
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement si aucune amélioration et consulter.