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Quand faut-il consulter un neurologue ?

Margot Fontenive

Un neurologue est recommandé en cas de maladies organiques du cerveau, de la moelle épinière, du système nerveux et des muscles. Les neurologues traitent la personne dans son ensemble et aident les patients souffrant de maladies neurologiques chroniques.

Voici les différentes maladies neurologiques typiques :

  • Les accidents vasculaires cérébraux ainsi que les hémorragies cérébrales.
  • La sclérose en plaques.
  • La maladie de Parkinson.
  • L’épilepsie.
  • Les troubles de la conscience et de la mémoire, la démence.
  • Maux de tête et migraines.
  • Vertiges.
  • Les troubles du sommeil.
  • Maladies des nerfs et des racines nerveuses, telles que le syndrome du canal carpien et les problèmes de disque intervertébral.
  • Polyneuropathie.
  • Le syndrome des jambes sans repos.
  • Les maux de dos.

Quels sont les signes indiquant que je devrais consulter un neurologue ?

Une gêne dans certaines parties du corps, une parésie, une instabilité de la position debout ou de la démarche, des pertes de conscience ou des maux de tête inhabituels sont autant de raisons de consulter un neurologue. Un neurologue doit également être consulté si une personne souffre de migraines, de douleurs dorsales ou d’autres douleurs chroniques. Il convient de noter que les individus peuvent ressentir ou percevoir des symptômes très différents.

Vertiges, modifications de l’audition et de l’élocution, perte de la vision – les symptômes neurologiques peuvent affecter tous les organes sensoriels du corps. Les tremblements, la raideur musculaire, la faiblesse musculaire et les douleurs dorsales irradiant dans les jambes et les bras doivent être examinés.

Le début de la démence peut se manifester sous la forme d’une confusion, d’un oubli croissant, d’une perte des capacités quotidiennes et de changements de comportement. Au début, la personne souffre de trous de mémoire à court terme et de désorientation. Souvent, les personnes touchées par la maladie ont tendance à se renfermer sur elles-mêmes pour dissimuler leur état de faiblesse.

Quel est le rôle du neurologue ?

Il discute en détail des symptômes du patient (en documentant ses antécédents médicaux) afin de procéder à une évaluation globale. Au cours d’un examen neurologique clinique de la tête aux pieds, le neurologue recherche des symptômes externes et teste les réflexes nerveux, en prêtant attention à la démarche et à la posture de la personne pour déterminer s’il existe un trouble affectant sa capacité d’équilibre. L’examen permet également d’identifier les changements au niveau de la peau et des muscles, ainsi que les blessures (chutes).

L’être humain possède 12 nerfs crâniens. Le fonctionnement de ces nerfs peut être altéré en cas de maladies, de blessures ou d’inflammation du cerveau. Comme chaque nerf crânien a une fonction bien spécifique, il peut être examiné à l’aide de tests fonctionnels (odorat, goût, vision, son, muscles faciaux…). Lors d’un examen neurologique, le médecin testera aussi régulièrement les capacités mentales et psychologiques de la personne. Un test de mémoire peut aussi être effectué s’il semble y avoir des anomalies.

Les diagnostics probables :

En fonction des résultats, des diagnostics supplémentaires peuvent être réalisés, notamment des analyses de sang et d’urine en laboratoire, ou un prélèvement de liquide céphalo-rachidien dans le canal rachidien (ponction lombaire).

  • VCN : mesure de la vitesse de conduction nerveuse.
  • EEG : Mesure des ondes cérébrales (électroencéphalographie).
  • EMG : mesure de l’activité musculaire (électromyographie).
  • Potentiels évoqués : Chaque stimulus sensoriel dans le corps déclenche une activité cérébrale qui peut être mesurée.
  • Echographie Doppler et duplex : Examens par ultrasons des vaisseaux et du cerveau.
  • CT, IRM, PET : autres méthodes d’imagerie cérébrale
  • Tests de démence

Après avoir effectué les examens nécessaires au cas par cas, il est généralement possible de diagnostiquer l’une des maladies neurologiques susmentionnées comme en étant la cause.

S’il s’avère par exemple qu’il s’agit d’un trouble de la circulation dans le cerveau (accident vasculaire cérébral), un contrôle régulier des facteurs de risque et des vaisseaux cérébraux (échographie) est également nécessaire dans le cadre d’un traitement ultérieur (généralement médicamenteux).

La procédure est la même si, par exemple, une sclérose en plaques est diagnostiquée comme étant la cause des symptômes. Une fois le traitement aigu commencé, des contrôles cliniques et des suivis réguliers avec imagerie ainsi que d’autres traitements préventifs sont nécessaires.

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