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Médecine douceGuide des plantes médicinales

Le trèfle rouge : des atouts spécifiques

Portant le nom scientifique de Trifolium pratense, le trèfle rouge est une plante vivace de la famille des Fabacées. Originaire d’Asie et d’Europe, acclimatée en Australie et en Amérique du Nord, cette plante est abondamment cultivée pour le fourrage et ses capacités de fixer l’azote dans le sol, un composant indispensable à l’agriculture. Cependant, le trèfle rouge, également appelé trèfle des prés et parfois miel des prés, est aussi une plante importante de la pharmacopée pour des propriétés bien spécifiques. Quelles sont-elles ?

Quels sont ses principes actifs ?

Le trèfle rouge contient :

  • des isoflavones : daidzéine, génistéine, formononétine, bio-chanine A. Les isoflavones ont des propriétés phyto-estrogéniques et une forte action antioxydante,
  • des coumarines : antioxydantes, anti-inflammatoires, effets veino-lymphatiques, anticoagulants,
  • des flavonoïdes : aux nombreuses propriétés (antioxydantes, anti-inflammatoires, anticancéreuses, etc.),
  • des tannins : des potentialités antioxydantes, anti-inflammatoires, vasoconstrictrices, astringentes, antiseptiques, antibactériennes, etc.,
  • des saponines : action expectorante, sécrétolytique, diurétique et dépurative,
  • des acides organiques : acide ascorbique (vitamine C), oxolique (prévention calculs rénaux),
  • des minéraux et oligo-éléments : calcium, magnésium, phosphore, potassium, fer, cuivre, zinc parmi d’autres.
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Dans quel cas l’utiliser ?

Le trèfle rouge, notamment ses fleurs, est indiqué pour :

Comment bénéficier de ses bienfaits ?

  • tisane : infuser durant 5 minutes 1 cuillère à soupe de plante dans 250 ml d’eau bouillante, 2 à 3 tasses par jour. Peut être appliquée avec une compresse sur la peau.
  • teinture-mère : 20 à 40 gouttes 2 à 3 fois par jour.
  • gélule : 4 à 6 par jour.
  • pommade cicatrisante ou crème : en vente dans le commerce

Quelles sont les précautions d’emploi ?

L’usage le plus courant du trèfle rouge s’appuie sur ses propriétés phytoœstrogéniques, mimant les œstrogènes.

Cependant, les études cliniques présentent des résultats contradictoires et dans certains cas, cette plante ne fait pas ses preuves par rapport aux groupes de contrôle. Un consensus : il est bien toléré cliniquement.

Le trèfle rouge ne doit pas être utilisé par les femmes enceintes ou allaitantes ni en cas de cancer hormono-dépendant ou d’hyperœstrogémie ou sous traitement anticoagulant (en raison des coumarines).

Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques.

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Aline Legrand

Ma passion : Les plantes et de la naturopathie, une discipline qui vise à favoriser la santé et le bien-être par des méthodes naturelles.

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