Le carvi, ou Carum carvi, est une épice très ancienne, déjà connue à la préhistoire. Elle est originaire de zones à climat tempéré et elle pousse dans les prés et les bois de moyenne ou haute montagne. Elle a gagné ses galons en phytothérapie comme amie de la digestion. Une huile essentielle, extraite de ses graines, joue un rôle assez similaire en aromathérapie.
De quoi est-elle composée ?
- cétones : 50 à 80 % de D-carvone, R-carvone et L-carvone,
- monoterpènes : du limonène à hauteur de 50 %, alpha-phéllandrène, myrcène, para-cimène,
- sesquiterpènes : alpha et béta-caryophyllène, cadinène, germacrène, élémène.
Quelles sont les indications de l’huile essentielle de carvi ?
- dégager les voies respiratoires : bronchite, rhume,
- stimuler la sphère digestive : mauvaise haleine, dyspepsie, insuffisance hépatobiliaire, manque d’appétit, aérophagie, ballonnements, flatulences, rééquilibrage du microbiote intestinal,
- calmer les spasmes musculaires : action préventive de l’asthme. spasmes gastriques.
Comment l’employer ?
- voie orale : possible mais pendant une durée courte et sous la supervision d’un thérapeute ( par ex, 2 gouttes au moment des repas dans une cuillère de miel ou d’huile).
- voie cutanée : l’utiliser diluée dans une huile végétale (ne pas dépasser 20 %), appliquer puis masser les zones concernées comme le ventre pour la digestion, le thorax pour la respiration.
- voie respiratoire : en diffusion.
Quelles sont les précautions d’usage de cette huile ?
Elle ne peut être ingérée sur une longue durée et à fortes doses en raison de ses possibles effets néphrotoxiques, hépatotoxiques et neurotoxiques.
Elle est irritante pour la peau (doit être diluée) et contient des substances allergènes (forte teneur en limonène). Faire un test préalable.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement si aucune amélioration et consulter.