Bienfaits thérapeutiques de la grande camomille
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Suivez nous sur Google NewsLa grande camomille appartient à la famille des Astéracées, genre Tanacetum. Son appellation biologique est Tanacetum parthenium mais elle se nomme aussi paternelle ou pyrèthre doré. Originaire d’Asie mineure et très commune en Europe, ses fleurs ressemblent aux marguerites. Elle sent la pomme mais sa saveur est amère et déplaisante. Son utilisation en phytothérapie est récente. Pour quels bénéfices ?
De quoi se compose la grande camomille ?
- des lactones sesquiterpéniques : comme le parthénolide aux effets anti-inflammatoires, anti-migraineux, antioxydants, neuromodulateurs,
- des flavonoïdes : antioxydants,
- de l’huile essentielle camphrée : anti-inflammatoire, anti-migraineuse, emménagogue (régulation du cycle menstruel),
- de la mélatonine : substance favorisant la régulation circadienne (également une hormone produite par les humains).
Quel est son rôle thérapeutique ?
- prévenir les migraines : efficacité confirmée en 1990, c’est son bénéfice principal.
- calmer les règles douloureuses : agit contre l’endométriose (avec un juste dosage) et les dysménorrhées.
Comment en tirer profit ?
- nature : mâcher 2 à 3 feuilles fraîches par jour.
- tisane : infuser 4 à 12 g de fleurs séchées dans 1 l d’eau bouillante, 3 fois par jour avant chaque repas.
- décoction : faire bouillir 30 g de fleurs dans 1,5 l d’eau, filtrer et boire chaque matin durant 3 à 4 jours en cas de dysménorrhées.
- gélule : prendre 2 à 4 gélules par jour avec un verre d’eau.
Y a-t-il des précautions à prendre ?
La Grande Camomille ne doit pas être confondue avec la camomille allemande (ou matricaire) ou la camomille romaine qui n’ont pas les mêmes propriétés.
Elle peut rarement entraîner des troubles gastro-intestinaux mineurs et des ulcérations buccales lorsqu’elle est mâchée.
Les lactones sesquiterpéniques peuvent aussi causer des dermiques allergiques et un surdosage renforcer l’endométriose.
Elle ne doit pas être consommée par les femmes enceintes (risque abortif), allaitantes et aux personnes sous anticoagulants ou antiplaquettaires.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques