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Manger des petits poissons pour une vie plus longue et en meilleure santé

de nouvelles recherches révèlent que la consommation régulière de petits poissons, tels que les sardines et les jeunes saumons, pourrait avoir des avantages particulièrement importants pour la longévité

Les bienfaits des poissons sur la santé sont bien connus depuis longtemps. Cependant, de nouvelles recherches révèlent que la consommation régulière de petits poissons, tels que les sardines et les jeunes saumons, pourrait avoir des avantages particulièrement importants pour la longévité, en particulier chez les femmes. Cette découverte souligne l’importance d’inclure ces aliments riches en nutriments dans notre alimentation, non seulement pour les Japonais, mais pour l’ensemble de la population mondiale.

La découverte des bienfaits des petits poissons

Une étude menée récemment au Japon a mis en évidence un lien significatif entre la consommation régulière de petits poissons et une diminution du risque de mortalité chez les femmes japonaises. Peu d’études se sont intéressées à l’effet de la consommation de petits poissons spécifiquement sur la santé. Ces résultats “soulignent l’importance de ces aliments riches en nutriments dans l’alimentation des gens”.

Caractéristiques nutritionnelles des petits poissons

Les petits poissons, tels que les sardines, les anchois et les maquereaux, sont particulièrement riches en nutriments essentiels. Leurs têtes, leurs os et leurs organes contiennent de fortes concentrations de calcium, de vitamine D et de vitamine A. Ils sont également une source abondante d’acides gras oméga-3 et de protéines de haute qualité. Ces micronutriments jouent un rôle crucial dans le maintien de la santé des os, du système immunitaire, du cœur, des muscles, de la peau et du métabolisme.

Petits poissons vs grands poissons

Bien que les grands poissons comme le saumon et le thon aient longtemps été mis en avant pour leurs bienfaits sur la santé, les petits poissons ont beaucoup à offrir. Ils sont souvent plus durables que les grands poissons, car ils sont plus abondants, se situent plus bas dans la chaîne alimentaire et ont une durée de vie plus courte. Cela signifie également qu’ils contiennent généralement moins de toxines environnementales.

L’étude japonaise sur la mortalité

L’étude menée au Japon a suivi 80 802 participants âgés de 35 à 69 ans, dont 34 555 hommes et 46 247 femmes, sur une période de 9 ans. Les chercheurs ont utilisé des questionnaires de fréquence alimentaire pour analyser la consommation de petits poissons comme le capelin de l’Atlantique, les sardines séchées, le éperlan japonais, le petit maquereau et le jeune saumon.

Les résultats de l’étude ont révélé une corrélation significative entre la consommation régulière de petits poissons chez les femmes et une réduction de la mortalité toutes causes confondues et liée au cancer. Les femmes qui mangeaient des petits poissons une à trois fois par mois avaient un risque de mortalité toutes causes confondues réduit de 32% et un risque de mortalité liée au cancer réduit de 28% par rapport à celles qui n’en consommaient pas régulièrement. Celles qui en mangeaient une à deux fois par semaine ou trois fois ou plus par semaine avaient respectivement un risque réduit de 28% et 31% de mortalité toutes causes confondues, et de 29% et 36% de mortalité liée au cancer.

Différences entre hommes et femmes

Bien que les données aient montré une tendance similaire chez les hommes, l’association entre la consommation de petits poissons et une mortalité réduite n’était pas statistiquement significative. Les chercheurs ont émis l’hypothèse que cela pourrait être dû à la taille d’échantillon plus faible chez les hommes et à des facteurs non pris en compte, comme la taille des portions de poisson et les diagnostics de cancer spécifiques au sexe.

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Accessibilité et durabilité des petits poissons

Contrairement à ce qui se passe dans de nombreux pays occidentaux, où les petits poissons sont souvent sous-estimés, au Japon, leur consommation est courante. Ils sont facilement accessibles, que ce soit dans les rayons de poissons frais, en conserve ou surgelés. Cependant, il est important de s’assurer que ces stocks de petits poissons soient bien gérés, car ils jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes marins.

Comment intégrer les petits poissons dans son alimentation

Les petits poissons peuvent être consommés nature, directement sortis de la boîte de conserve, ou intégrés à de nombreux plats. Ils apportent une saveur umami et briny qui rehausse les salades, les plats sautés, les riz, les soupes, les currys et les ragoûts. Ils peuvent également être mélangés à de la mayonnaise, du céleri, des câpres et de l’oignon rouge pour faire une salade de poisson délicieuse.

Recommandations de consommation

Pour bénéficier pleinement des avantages santé des petits poissons, les experts recommandent d’en consommer au moins deux portions par semaine. Cela permettra d’optimiser l’apport en nutriments essentiels tels que le calcium, les vitamines D et A, les acides gras oméga-3 et les protéines.

Les résultats de cette étude japonaise soulignent l’importance d’inclure régulièrement les petits poissons dans notre alimentation. Riches en nutriments essentiels et plus durables que les grands poissons, ils peuvent jouer un rôle clé dans l’amélioration de la longévité, en particulier chez les femmes. Alors n’hésitez pas à les intégrer davantage à vos repas pour profiter de leurs nombreux bienfaits.

 

 

 

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* PRESSE SANTÉ s'efforce de transmettre la connaissance santé dans un langage accessible à tous. En AUCUN CAS, les informations données ne peuvent remplacer l'avis d'un professionnel de santé.

François Lehn

François Lehn, journaliste science/santé depuis 20 ans, auteur, il a notamment été la "Plume" et l'assistant du Pr David Servan-Schreiber.

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