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Science

L’organothérapie, pour prévenir les allergies et les infections respiratoires

Aline Legrand

Vous trouverez actuellement plusieurs traitements contribuant à améliorer le bien-être de l’homme et à favoriser sa santé. Parmi eux, il y a l’organothérapie, une technique thérapeutique qui met en avant les animaux dans son traitement. Cette pratique considère qu’un organe sain animal a la possibilité de soigner le même organe homologue d’un homme.

Qu’est-ce que l’organothérapie ?

L’organothérapie est le traitement qui se sert des extraits d’animaux, notamment de leurs organes et de leurs tissus. Elle utilise une partie des glandes endocrines pour produire des hormones. Ces derniers contribueront, par la suite, à la régulation des fonctions métaboliques. Ils assurent également un bon équilibre et au bon fonctionnement de l’organe malade. Aussi, l’organe d’une personne maladie peut être stimulé par une dilution à base d’extraits d’animal, du même organe. Généralement, les animaux les plus sollicités dans cette intervention sont les porcs, les bœufs ainsi que les moutons. Il faut dire que ce traitement peut être préconisé en tant que protocole thérapeutique à part entière. Néanmoins, il complète également d’autres traitements allopathiques.

Qui a mis au point cette pratique ?

La recherche sur l’organothérapie a commencé grâce au physiologiste Adolphe Brown-Séquard. En effet, il affirme retrouver ses forces et ses capacités suite à l’injection d’un extrait de chiens et de cochon d’Inde. Les recherches s’appuyaient donc sur les effets des hormones renfermés dans ces extraits, principalement dans leur dilution. Au début, les glandes d’animaux utilisées devaient être fraîches et transformées en poudre. Elles se consommaient par voie orale. Ce mode de consommation semblait dégoûter certains patients, à cause de leur texture. Plus tard, au XXème siècle, les chercheurs continuaient de trouver des méthodes permettant de mieux les assimiler et de produire des extraits plus stables. Si cette thérapie connaissait un véritable succès au cours des années 1980, les recherches autour de ce traitement se sont réduites quelques années après. Actuellement, plusieurs cliniques se sont spécialisées dans l’utilisation des extraits de ces glandes en Europe.

Quels sont ses bienfaits pour le corps ?

De nombreux spécialistes attirent leurs patients à opter pour l’utilisation de l’organothérapie afin de traiter certaines maladies notamment les problèmes cardiaques, circulatoires ou nerveux. Selon certains chercheurs, le recours à l’organothérapie participe à une meilleure santé :

  • Il prévient et réduit les cas des infections respiratoires ;
  • Il atténue les symptômes de l’asthme et offre des effets à long terme dans son traitement ;
  • Il s’avère être un traitement efficace pour les maladies touchant au système immunitaire ;
  • Il réduit les crises d’allergies alimentaires ;
  • Suite à des études, l’utilisation de l’organothérapie semblerait retarder l’évolution du cancer chez l’homme ;
  • Cette médecine réduit les cas de l’hépatite C et semblerait même bénéfique pour son traitement.

Même si les chercheurs obtiennent ces résultats suite à leurs essais cliniques, il convient encore aujourd’hui de mener d’autres études.

Comment se passe sa séance ?

Pour pouvoir réaliser correctement ce traitement, le spécialiste commence par s’entretenir avec la personne malade. Il l’interroge sur ses symptômes. Il s’informe davantage sur son corps et sur sa physiologie. Il détermine, par la suite, si la glande traitée nécessite juste une stimulation ou un frein. En fonction de ce résultat et de l’organe atteint, il proposera le degré de dilution à prescrire. Sachez qu’une faible dilution est comprise entre 4 et 5 CH, elle assure la stimulation des organes. La moyenne, entre 7 à 9 CH, contribue à leur régulation. La dilution forte supérieure à 9 CH, quant à elle, contribue à leur freinage.

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