Le pouvoir de l’alimentation dans la cicatrisation des plaies.
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Suivez nous sur Google NewsLa nutrition joue un rôle essentiel dans la cicatrisation et le soin des plaies. En effet, le soutien nutritionnel doit être considéré comme un élément fondamental du traitement des plaies. Une mauvaise nutrition avant ou pendant le processus de cicatrisation peut le retarder et altérer la résistance de la plaie. La rendant plus vulnérable à la rupture. Il existe un ensemble significatif de preuves soutenant le pouvoir de la nutrition dans la cicatrisation des plaies.
Pour mieux comprendre le processus de la cicatrisation des plaies.
La cicatrisation est un processus complexe – en termes simples, il s’agit du remplacement des tissus lésés par de nouveaux tissus produits par l’organisme. Ce qui exige une consommation accrue d’énergie et de nutriments particuliers, notamment de protéines et de kilojoules. Lorsque le corps subit une blessure, il libère des hormones de stress et le métabolisme change afin de fournir à la zone blessée les nutriments dont elle a besoin pour guérir. Cette étape s’appelle la phase catabolique. Si la phase catabolique se prolonge et/ou si l’organisme ne reçoit pas les nutriments adéquats, le corps peut entrer dans un état de malnutrition protéino-énergétique (MPE).
On parle de malnutrition protéino-énergétique (MPE) lorsque l’absorption des protéines et de l’énergie est inadéquate ou altérée. La MPE peut être directement liée à des plaies qui ne guérissent pas. Elle peut être définie comme un indice de masse corporelle (IMC) bas ou une perte de poids significative non intentionnelle associée à une perte de graisse sous-cutanée et/ou à une fonte musculaire.
Saviez-vous quel est le type de nutriments ayant un impact important sur le processus de cicatrisation des plaies ?
Les protéines :
Les protéines sont indispensables au maintien et à la régénération des tissus corporels. En outre, un faible taux de protéines entraîne une diminution du développement du collagène. Ce qui ralentit le processus de cicatrisation. Des niveaux de protéines adéquats permettent d’atteindre des taux de cicatrisation optimaux. L’apport énergétique global est également important, car si les besoins énergétiques ne sont pas satisfaits, le corps utilisera les protéines pour l’énergie plutôt que pour la cicatrisation.
Les sources de protéines comprennent les viandes rouges et blanches, le poisson, les œufs, le foie, les produits laitiers (lait, fromage et yaourt), le soja, les légumineuses, les noix et les graines.
Les glucides et les lipides :
Les principales sources d’énergie du corps humain – et de la cicatrisation des plaies – sont les glucides et les lipides. La principale demande d’énergie d’une plaie est produite par la synthèse du collagène. Les exigences énergétiques requises pour la guérison sont plus importantes selon la taille et la complexité de la plaie.
Les graisses :
Les graisses, y compris les graisses mono- et polyinsaturées, fournissent un carburant vital pour la cicatrisation des plaies. Elles sont une source d’énergie sûre et concentrée. Des graisses adéquates sont nécessaires pour éviter que le corps n’utilise les protéines comme source d’énergie. Les acides gras sont un composant majeur des membranes cellulaires et la demande en acides gras essentiels augmente après une blessure.
Les bonnes sources de graisses pour favoriser la cicatrisation des plaies sont : la viande, les produits laitiers gras tels que le lait, le fromage, le beurre, la crème, les yaourts, les glaces, ainsi que les huiles et graisses utilisées pour la cuisine ou comme pâte à tartiner.
Il est important de viser le maintien du poids pendant la cicatrisation de la plaie. Si une personne est en surpoids, elle ne doit pas essayer de perdre du poids avant que sa plaie ne soit complètement guérie. Une personne en sous-poids doit essayer de prendre suffisamment de poids pour revenir à la normale.
Les vitamines participent pareillement à la cicatrisation des plaies. Les voici !
La vitamine C :
La vitamine C joue un rôle important dans la synthèse du collagène et sa réticulation ultérieure. De même quant à la formation de nouveaux vaisseaux sanguins (angiogenèse). Des niveaux adéquats de vitamine C contribueront à renforcer la cicatrisation de la plaie. Il a été constaté qu’une carence en vitamine C nuit à la cicatrisation des plaies et a également été associée à un risque accru d’infection des plaies.
La vitamine A :
La vitamine A accroît la réponse inflammatoire dans les plaies et stimule la synthèse du collagène. Un faible taux de vitamine A peut entraîner un retard dans la cicatrisation des plaies et une vulnérabilité aux infections. Un stress ou une blessure grave peut provoquer une augmentation des besoins en vitamine A. Si les mécanismes de la vitamine A dans la cicatrisation des plaies ne sont pas encore bien compris, il est clair qu’elle joue un rôle important. La supplémentation en vitamine A requiert de la prudence, car il existe un risque de toxicité.
On ne peut pas atteindre un meilleur processus de la cicatrisation des plaies sans les oligo-éléments.
Zinc :
Le zinc est un oligo-élément, présent en petites quantités dans l’organisme. Il détient par ailleurs un rôle principal dans la cicatrisation des plaies.
Le zinc participe à la synthèse des protéines et du collagène. Mais aussi à la prolifération et à la cicatrisation des tissus. Une carence en zinc a été associée à un retard dans la cicatrisation des plaies, à une diminution de la production de cellules cutanées et à une réduction de la résistance des plaies. Les sources de zinc alimentaire sont la viande rouge, le poisson et les crustacés, les produits laitiers, la volaille et les œufs.
Fer :
Le fer est un minéral qui fournit de l’oxygène au site de la plaie. Par conséquent, une carence en fer (hémoglobine) peut entraver la cicatrisation. Comme elle peut également entraîner une altération de la production de collagène et de la résistance de la plaie.