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Incontinence urinaire: quelle solution pour une meilleure qualité de vie?

Hélène Leroy
L’incontinence urinaire est une fuite involontaire d’urine. Cela signifie qu’une personne urine quand elle ne le veut pas. Le contrôle du sphincter urinaire est soit perdu, soit affaibli. L’incontinence urinaire concerne au moins 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans. Les fuites urinaires concernent environ une femme sur trois de plus de 70 ans, 7 à 8 % des hommes de 65 ans, plus de 28 % des hommes de plus de 90 ans.Des solutions existent pour mieux vivre avec ce type d’inconfort. Des spécialistes de l’incontinence urinaire comme Sphère-santé par exemple proposent des solutions.

Qu’est-ce que l’incontinence urinaire ?

On parle d’incontinence urinaire lorsqu’une personne ne peut empêcher l’urine de s’écouler. Elle peut être due à des facteurs de stress, comme la toux, elle peut survenir pendant et après la grossesse, et elle est plus fréquente avec des conditions telles que l’obésité. Le risque d’apparition de ce problème augmente avec l’âge. Les exercices de contrôle de la vessie et du plancher pelvien, ou Kegel, peuvent aider à prévenir ou à réduire ce problème. Par ailleurs, il existe aussi des grenouillère adulte pour incontinence qui assurent de protéger habits et literie des fuites éventuelles.

Les différents types d’incontinence urinaire

Le principal symptôme est l’émission involontaire (fuite) d’urine. Le moment et la manière dont cela se produit dépendent du type d’incontinence urinaire.

Incontinence d’effort

Il s’agit du type d’incontinence urinaire le plus courant, notamment chez les femmes qui ont accouché ou qui sont ménopausées. Lorsque la vessie et les muscles impliqués dans le contrôle urinaire sont soumis à une pression supplémentaire soudaine, la personne peut uriner involontairement. Les actions suivantes peuvent déclencher une incontinence d’effort: la toux, l’éternuement ou le rire, soulever des objets lourds ou l’exercice.

Vessie hyperactive

Il s’agit du deuxième type d’incontinence urinaire le plus courant. Il y a une contraction soudaine et involontaire de la paroi musculaire de la vessie qui provoque une envie d’uriner qui ne peut être arrêtée. Lorsque l’envie d’uriner survient, la personne dispose d’un temps très court avant que l’urine ne soit libérée, peu importe ce qu’elle essaie de faire.

Incontinence par regorgement

Elle est plus fréquente chez les hommes ayant des problèmes de prostate, une vessie endommagée ou un urètre bouché. Une hypertrophie de la prostate peut obstruer la vessie.
La vessie ne peut pas contenir autant d’urine que le corps en produit, ou la vessie ne peut pas se vider complètement, ce qui provoque de petites fuites urinaires.

Diagnostic de l’incontinence urinaire

Les moyens de diagnostiquer l’incontinence urinaire sont les suivants :
– Un journal de la vessie : La personne note les quantités qu’elle boit, le moment où elle urine, la quantité d’urine produite et le nombre d’épisodes d’incontinence.
– Un examen physique : Le médecin peut examiner le vagin et vérifier la force des muscles du plancher pelvien. Il peut examiner le rectum d’un patient masculin, afin de déterminer si la prostate est hypertrophiée.
– Analyse d’urine : Des tests sont effectués pour détecter les signes d’infection et les anomalies.
– Mesure du résidu post-mictionnel (RPM) : Elle permet d’évaluer la quantité d’urine restant dans la vessie après avoir uriné.
– Échographie pelvienne : Fournit une image et peut aider à détecter toute anomalie.
– Test d’effort : On demande au patient d’exercer une pression soudaine pendant que le médecin recherche une perte d’urine.

Complications de l’incontinence

L’incapacité à retenir l’urine peut parfois entraîner une gêne, un embarras et parfois d’autres problèmes physiques.
Il s’agit notamment de :
– Problèmes de peau : une personne souffrant d’incontinence urinaire est plus susceptible d’avoir des plaies cutanées, des éruptions et des infections car la peau est mouillée ou humide la plupart du temps. Cela est mauvais pour la cicatrisation des plaies et favorise également les infections fongiques.
– Infections des voies urinaires: l’utilisation à long terme d’une sonde urinaire augmente considérablement le risque d’infection.
L’embarras peut entraîner un retrait social, ce qui peut conduire à la dépression. Toute personne préoccupée par l’incontinence urinaire devrait consulter un médecin, car une aide peut être disponible.
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