L’huile essentielle d’encens : la supériorité de la variété Boswellia rivae

L’encens a une place importante dans le monde spirituel, lors des cultes et des cérémonies religieuses. Mais la variété Boswellia rivae de cet arbuste habitué aux sols arides, de la famille des Burseracées, a été choisie en phytothérapie parmi les autres pour ses propriétés supérieures, antiseptiques, anti-inflammatoires et antalgiques. L’oléorésine de son tronc sert à distiller à la vapeur une huile essentielle de couleur jaunâtre ou rougeâtre et à l’odeur douce, chaude, épicée. Quels sont ses bienfaits en aromathérapie ?
Quel est le profil biochimique de l’huile essentielle d’encens ?
- monoterpènes : alpha-pinène 35 %, alpha-phellandrène et para-cymène, limonène, etc.,
- sesquiterpènes : allo-aromadendrène, béta-caryophyllène, béta-élémène et bourbénène,
- lactones sesquiterpéniques : incensol et un dérivé oxydé, l’acétate d’incensyl.
Elle possède des propriétés expectorantes, anti-infectieuses, anti-inflammatoires, cicatrisantes et relaxantes.
Quels sont ses principaux usages aromathérapiques ?
- dégager les voies respiratoires : rhume, grippe, bronchite, sinusite,
- soigner des lésions cutanées : plaie, ulcère, escarres, crevasse, furoncle, mycose dermique ou buccale, tonicité et fermeté de la peau,
- améliorer le bien-être nerveux et émotionnel : insomnie, nervosité chronique, anxiété.
Comment administrer l’huile essentielle d’encens ?
- voie orale : possible mais avec un avis et suivi médicaux. Certains composants peuvent être néphrotoxiques et justifient un usage contrôlé et modéré.
- voie cutanée : diluée dans une huile végétale, appliquer sur les lésions et en massage.
- voie respiratoire : l’usage le plus courant. En diffusion atmosphérique pour la détente et en inhalation pour dégager les voies respiratoires.
Quelles sont les précautions d’emploi ?
L’usage de l’huile essentielle d’encens est à éviter durant la grossesse, l’allaitement, chez les enfants, les personnes asthmatiques ou épileptiques.
Elle contient des allergènes et il est conseillé de faire un test cutané au creux du coude.
Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement si aucune amélioration et consulter.