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Médecine douceGuide des plantes médicinales

Découvrez les indications thérapeutiques de l’onagre

Aline Legrand

L’onagre est une plante originaire d’Amérique du Nord. Elle est connue sous d’autres appellations, comme primevère du soir, belle de nuit, herbe aux ânes ou simplement onagre bisannuelle. Son nom scientifique est Oenothera biennis et elle appartient à la famille des Onagracées. Au 16 ème siècle, les Amérindiens l’utilisaient pour ses propriétés cutanées et calmer la toux. Ramenée en Europe 2 siècles plus tard avec la terre qui lestait les bateaux, des graines ont germé et elle a pris sa place en phytothérapie. Pour quels bienfaits ?

De quoi se compose l’onagre ?

Les graines d’onagre contiennent jusqu’à 25 % d‘huile végétale riche en acides gras polyinsaturés :

  • acide linolénique : entre 65 et 80 %, contenant des oméga-6, qui doivent être apportés à l’organisme humain : favorisent le bon fonctionnement des cellules, jouent un rôle dans la réponse immunitaire, neuroprotecteurs, régule la pression artérielle, renforce la barrière cutanée, cicatrisants mais sont aussi inflammatoires.
  • acide gamma-linolénique : oméga 6, précurseur des prostaglandines, régulent différents processus biologiques,
  • acide oléique : oméga 9, antioxydants, protecteurs cardiovasculaires, protecteurs du cerveau, anti-inflammatoires, etc.

et en polyphénols et acides triterpéniques (antioxydants, anticancéreux, anti-inflammatoires, neuroprotecteurs, cicatrisants).

Pour quel usage l’onagre est-il conseillé ?

Sous quelle forme l’utiliser ?

  • en capsule : 2 capsules normalisées par jour avant les repas.
  • en massage ou application : quelques gouttes sur les zones enflammées ou comme soin cosmétique sur la peau, les ongles, les cheveux.

Y a-t-il des précautions d’usage de l’onagre ?

Ne pas l’utiliser par voie orale durant la grossesse (les prostaglandines pouvant entraîner des contractions).

Contre-indiqué aux personnes souffrant d’épilepsie (effets possibles des prostaglandines sur l’excitabilité neuronale).

Des maux d’estomac et intestinaux, des nausées ou des céphalées ont été observés comme effets secondaires.

Interaction médicamenteuse signalée avec les anticoagulants et les médicaments contre la schizophrénie.

Toujours prendre l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques.

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