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Médecine douce

Danser offre une super protection du cœur, même suite à un accident cardiovasculaire

Hélène Leroy

Pratiquer la danse de façon modérée réduit, mieux que la marche, le risque de décès suite à une maladie cardiovasculaire.

Une équipe de chercheurs s’est intéressée à l’effet de la danse sur la mortalité cardiovasculaire et leur constat est formel: pratiquer la danse à une intensité modérée permet de réduire, dans une meilleure mesure que la marche, le risque de décès suite à une maladie cardiovasculaire. L’analyse porte sur 11 études de population englobant 48.000 personnes. Environ 3.000 d’entre elles pratiquaient la danse de toutes intensités et deux tiers du groupe déclaraient faire de la marche à des intensités diverses.

Le bénéfice des efforts s’accumule

Le suivi de ces personnes a permis d’enregistrer 1.714 décès des suites d’une maladie cardiovasculaire. Comme le souligne un des auteurs, la danse permet d’atteindre des intensités d’effort plus élevées que la marche.

Et les intervalles plus courts semblent s’additionner les uns aux autres, ce qui aboutit au final à une activité physique d’intensité vigoureuse. De plus, la danse oblige le cerveau à se concentrer pour retenir et coordonner les mouvements. Ce qui intensifie l’activité en question.

Le bénéfice de l’activité physique avec le plaisir en plus

On sait que toute activité physique, par la dépense d’énergie qu’elle engendre, permet de réduire le risque cardiovasculaire, surtout lorsqu’elle est pratiquée avec une intensité modérée.

Mais, last but not least, toute activité pratiquée avec plaisir permet aussi d’y revenir plus régulièrement et imprime un impact plus positif encore sur la santé physique et morale. Autrement dit, si vous préférez marcher plutôt que danser, faites-le! Mais si la marche ne vous séduit pas, essayez la danse!

Source

Merom D. et al. Dancing Participation and Cardiovascular Disease Mortality. American Journal of Preventive Medicine, doi.org/10.1016/j.amepre.

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