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HomeopathieMédecine douce

China rubra : saignements et autres pertes de liquide corporel

L’arbre quinquina rouge appartient à la famille des Rubiacées et est originaire du Pérou. Son écorce contient des alcaloïdes, dont la quinine longtemps utilisée contre le paludisme.

Vers 1800, le fondateur de l’homéopathie, Samuel Hahneman, a élaboré le remède China rubra à partir d’écorce de quinquina rouge, macérée dans l’alcool puis diluée et dynamisée. Alors qu’il était en pleine forme, il ingéra des doses croissantes de quinine et observa que celle-ci lui provoquait des fièvres, des pertes liquidiennes abondantes (sueur, diarrhée) et une grande fatigue.

Selon le principe de similitude central en homéopathie, le remède China rubra peut traiter des symptômes du même ordre, tout en stimulant les capacités d’autoguérison du patient.

Le principe de similitude ne fait pas l’objet d’un consensus scientifique mais repose sur un raisonnement spécifique et la transmission de connaissances de génération en génération d’homéopathes.

Pourquoi China rubra est-il prescrit ?

  • saignements : nez, gencives, coupure, règles abondantes, prévention avant une intervention chirurgicale ou une extraction dentaire,
  • perte de liquides : diarrhée épuisante provoquée par les fruits ou le lait, sudation abondante en cas de forte fièvre, vomissement,
  • fièvre intermittente : frissons, transpiration, provoquant parfois diarrhée et vomissement,
  • fatigue : suite de gastro-entérite, faiblesse après une maladie ou une perte de sang, troubles du sommeil.

Comment utiliser correctement ce remède ?

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Le format le plus courant de China rubra est en granules. Il existe également des doses de globules et des solutions hydro-alcooliques.

Les personnes présentant les troubles décrits précédemment qui sont pâles, yeux cernés et épuisées réagissent généralement bien à ce traitement. Cependant, l’homéopathie est une médecine individualisée et il est risqué de généraliser. Ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas fonctionner pour une autre.

Pour favoriser l’efficacité, il est déconseillé de prendre le traitement pendant les repas, en fumant ou en buvant du thé ou du café. Ce médicament ne présente pas de contre-indication ni d’effets secondaires.

Les posologies les plus courantes sont :

  • saignements : pour stopper un saignement (coupure, épistaxis), prendre 5 granules, 9 CH, par heure. En prévention de saignements durant une intervention chirurgicale, 5 granules, 5 CH, 3 fois par jour durant la semaine précédente. Une dose quotidienne de Phosphorus en 9 – 15 CH peut être associée.
  • diarrhée : 5 granules, 5 CH, après chaque selle liquide.
  • fièvre : 5 granules, 9 CH, toutes les 4 heures, diminuer progressivement.
  • fatigue : 3 granules matin et soir, 15CH, pendant toute la période.
  • troubles du sommeil : 5 granules, 15 CH, au coucher pendant 1 mois.

Les excipients des granules ou globules sont du lactose ou du saccharose. Prévenir votre médecin si vous souffrez d’intolérance à ces substances.

Toujours solliciter l’avis d’un professionnel de santé car l’automédication peut entraîner des risques. Ne pas prolonger le traitement homéopathique si aucune amélioration et demander aussi le conseil d’un praticien allopathique.

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Photo de Aline Legrand

Aline Legrand

Ma passion : Les plantes et de la naturopathie, une discipline qui vise à favoriser la santé et le bien-être par des méthodes naturelles.

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