Nutrition

Activité physique: meilleur moral et moins de problèmes émotionnels

Hélène Leroy

Faire régulièrement de l’activité physique n’est pas seulement un moyen de demeurer en bonne forme et de maintenir l’intégrité de la masse musculaire. Il s’agit en fait d’une véritable thérapie de choc anti-inflammatoire aux conséquences extrêmement positives pour l’ensemble du corps et sur le moral.

Une étude réalisée par des chercheurs américains  a, par exemple, montré qu’il ne faut pas sous-estimer l’impact capital de l’exercice physique sur notre équilibre mental et psychologique de même que sur la qualité de vie en général.

Dans cette étude, les chercheurs ont examiné l’impact de différents niveaux d’activité physique sur la qualité de vie d’une population sédentaire. 464 personnes âgées en moyenne de 57 ans ont été séparées en 4 groupes distincts, soit un groupe témoin (aucune activité physique), et des groupes soumis à des exercices provoquant des dépenses d’énergie correspondant à 50 %, 100 % et 150 % du niveau d’activité physique recommandé (8 kilocalories par kg par semaine, soit environ l’équivalent de 20 minutes de marche par jour). L’impact du programme sur la qualité de vie des participants, tant au niveau physique que mental a été évalué après 6 mois en mesurant plusieurs paramètres bien établis.

Baisse des problèmes émotionnels et meilleure qualité de vie

Les chercheurs ont observé que les personnes qui avaient été soumises aux niveaux d’exercice les plus intenses (100 et 150 % du niveau recommandé) voyaient plusieurs paramètres physiques et mentaux considérablement améliorés comparativement aux personnes sédentaires, notamment une amélioration importante de la capacité physique à accomplir les tâches quotidiennes ainsi qu’une diminution importante des problèmes d’ordre émotionnel.

Ces bénéfices associés à l’exercice ne sont pas dus à la perte de poids mesurée pendant le programme. Ce paramètre montre qu’être actif physiquement entraîne de multiples répercussions positives sur la qualité de la vie, indépendamment de son impact sur le poids corporel. L’exercice doit donc être considéré non pas seulement comme un moyen de maintenir les fonctions musculaires et de retarder l’apparition des maladies chroniques mais également comme un facteur essentielle de notre qualité de vie générale et de notre bon moral en particulier.

Source
Martin et al: Exercise dose and quality of life. A randomized controlled trial. Arch Intern. Med. 169 : 269-278.

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